On a besoin de...
Spectacle pouvant être joué en établissement scolaire dès la 4ème
Auschwitz.
Deux âmes esseulées se rencontrent dans ce camp qui semble vide.
L’une, Ana, est une juive Tchèque.
L’autre, 27804, est un Alsacien, marionnettiste de son état.
Une pièce pour marionnettes, retrouvée dans le manteau de la jeune femme et
écrite par Hanus Hachenburg, un jeune garçon de 13 ans, va les unir.
Un texte qui pourrait bien changer l’ordre des choses.
Contenu :
Cette pièce, sous ses allures fantastiques, se veut malgré tout didactique et riche
pédagogiquement parlant. Son écriture s’appuie sur les témoignages de rescapés,
décrivant ainsi au plus près la folie de leurs bourreaux et l’enfer des camps. Elle
présente et explique, sans la jouer, la pièce pour marionnettes d’Hanuš Hachenburg
écrite en 1943, qui traite de façon humoristique de l’holocauste.
Thèmes abordés :
L’appel ; Les travaux forcés ; La classification des détenus ; Les conditions de vie dans les camps ; L’organisation d’un camp ; Terezin : visite de la croix rouge ; Vedem (magazine clandestin écrit à Terezin) ; La solution finale
La pièce d’Hanus Hachenburg :
La pièce de Laurent Péan a pour thème central la pièce pour marionnettes « On
a besoin d’un fantôme », écrite par un jeune garçon de 13 ans, Hanuš Hachenburg,
durant sa détention au camp de Terezin avant d’être déporté vers Auschwitz où il
mourut peu de temps après son arrivée.
Hanuš faisait partie d’un collectif de jeunes garçons qui avait créé un magazine
littéraire au sein même du camp de Terezin et qu’ils lisaient et diffusaient de façon
clandestine. On y trouvait des essais, des poèmes, des blagues, des dessins et dans un des numéros cette pièce pour marionnettes.
Cette pièce drôle et satirique décrit un royaume où le dictateur analphabète
Gueule 1 er veut soumettre son peuple en créant un fantôme d’état. Pour cela il a
besoin des ossements des hommes de plus de 60 ans et demande à son peuple de lui
livrer ses vieillards.
Le parallèle est vite établi entre cet univers ubuesque et la réalité que le jeune garçon vit. Il se rit ainsi de ses bourreaux, de leurs complices mais également des siens.
Redécouverte en 2014 par Claire Audhuy et Baptiste Cogitore, cette pièce est
éditée pour la première fois en français aux éditions Rodéo d’âme.
Compagnie | Théâtre du Zouave |
Genre | théâtre |
Thématiques | l'holocauste, la Shoah |
Age | dès 10 ans |
Durée | 1h |
Jauge | NC |
Conditions financières | moins de 1000€ |
Temps d'installation | 2H |
Autonomie technique | oui |
Contact | Laurent Péan |
Site internet |